Uncovering Hidden Patterns: Exploring Non –
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Est-ce un pas vers une simplification du maquis fiscal français ? Dans son dernier projet de loi de finances, l’exécutif a tout en tout cas supprimé une vingtaine de petites taxes dont le rendement était très faible. En voici l’inventaire.
Finies la taxe sur l’ajout de sucre, celle sur les bois et plants de vigne ou la taxe sur le poinçonnage: le projet de loi de finances intègre la suppression d’une vingtaine de taxes à faible rendement, sur les 200 recensées par le gouvernement. Selon Bercy, ces suppressions, destinées à simplifier le maquis fiscal français, auront un coût d' »environ 130 millions d’euros » pour les finances publiques, au lieu des 200 millions initialement annoncés.
Acquittée par les meuniers et importateurs de farine, et perçue par la Mutualité sociale agricole (MSA), elle a rapporté 64,3 millions d’euros en 2017. Les députés s’étaient opposés à sa suppression, proposée par le gouvernement en 2016.
Ce prélèvement est payé par les viticulteurs pratiquant la chaptalisation (soit 6.000 personnes), à raison de 13 euros par 100 kilogrammes de sucre ajouté. Son rendement atteint 1,57 million d’euros.
Prélevée sur certains produits financiers, elle n’a rapporté en 2017 que 4.000 euros. Et encore, cela « résulte probablement d’une erreur déclarative d’un contribuable », a confié un haut fonctionnaire au journal Le Parisien.
Acquittée par les professionnels de la bijouterie, cette taxe n’a rapporté que 580.000 euros à l’Etat l’an dernier.
Instaurée par la loi pour l’économie bleue de 2016, cette contribution perçue par les Douanes est due lors de l’inscription ou du renouvellement d’une hypothèque maritime. Montant recouvré en 2017: 1,13 million d’euros.
Exigé par l’Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel) lors du dépôt d’une demande d’agrément, le paiement de ce droit forfaitaire n’a permis à l’Etat de récupérer que 700.000 euros l’an dernier.
Cette taxe additionnelle sur les entreprises de réseaux (Ifer) sert à financer les mesures des champs électromagnétiques et la recherche sur leurs effets sur la santé humaine. Ses recettes s’élèvent à un peu plus de 8 millions d’euros.
Cette taxe, exigée des contribuables habitant de façon permanente en camping-car ou caravane, s’élève à 100 ou 150 euros par an, selon les cas. De nombreux critères permettent une exonération, d’où un rendement quasi nul.
Affecté à la Caisse nationale des allocations familiales, ce prélèvement est dû par les concepteurs de jeux télévisés lorsqu’ils mettent en place un jeu surtaxé. Il rapporte 3 millions d’euros par an.
Payé par les éditeurs à partir d’un certain chiffre d’affaires, cet impôt sert à financer le Centre national du livre, qui soutient les auteurs et la diffusion des oeuvres. Rendement: 4 millions d’euros.
Egalement affectée au Centre national du livre, cette taxe est due lors de l’importation ou de la vente de « toute machine à copier permettant la reproduction d’un document sous format papier ». Sa suppression coûtera 25 millions d’euros à l’Etat.
Cet impôt, créé en 1968, est payé par les producteurs ou négociants en bois. Selon Bercy, il n’a rien rapporté l’an dernier.
Instauré en 2003, cet impôt payé par les exploitants agricoles sur les quantités de céréales livrées rapporte près de 17 millions d’euros par an, versés à FranceAgriMer, l’office agricole qui applique les mesures de la Politique agricole commune (PAC).
Acquittée par les armateurs ou les importateurs de poissons ou crustacés, cette taxe, marquée par des taux et des assiettes variables, est elle aussi affectée à FranceAgriMer, qu’elle finance à hauteur de 4 millions d’euros.
D’un montant de 100 euros, cette immatriculation est en théorie obligatoire pour les entreprises proposant des forfaits ou des prestations de voyage. Mais selon Bercy, elle n’a rien rapporté en 2017.
Créé en 1984, cet impôt qui frappe les exploitants de péniches indépendants est affecté à la Chambre nationale de la batellerie artisanale. Son produit était l’an dernier d’un peu plus d’un million d’euros.
Trois taxes portant sur les recettes tirées des messages publicitaires diffusés à la radio et à la télévision, acquittée donc par les mêmes redevables, selon supprimées, et remplacées par une imposition annuelle unique.